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Billets d'humeur

Si nous ne protégeons pas la biodiversité,

nous allons disparaître comme les lémuriens...

 

C'est un véritable cri d'alarme que lance Marie-Monique Robin.

Pour son documentaire "La fabrique des pandémies", la journaliste d'investigation a parcouru 8 pays pour rencontrer les scientifiques qui travaillent sur l'origine des épidémies.

D'où viennent les épidémies ? C'est l'enquête qu'a menée Marie-Monique Robin dans son documentaire "La Fabrique des pandémies". Pour trouver des réponses, la réalisatrice aux multiples prix, est partie à la rencontre de scientifiques sur les cinq continents. Tous font le même constat : la santé humaine est profondément liée à celle des écosystèmes. 

Une épidémie de pandémies

Si l'on pense d'abord au Covid-19 quand on parle d'épidémie mondiale, la situation est loin d'être nouvelle. Dans le documentaire "La fabrique des pandémies", un scientifique n'hésite pas à parler "d'épidémie de pandémies."

 

"En fait, la liste est très longue, explique Marie-Monique Robin. Depuis la seconde guerre mondiale, il y a plein de nouvelles maladies qui ont émergé, sida, chikungunya, Ebola, Mers ...". Des maladies qui ont en commun d'être des zoonoses, des maladies infectieuses qui passent de l'homme à l'animal. 

Trois principales causes

Comment expliquer cette explosion d'épidémies ? Trois éléments sont mis en avant par les scientifiques : la déforestation, l'élevage intensif et la globalisation.

 

La déforestation favorise l'émergence de maladies. "Il y a une grande biodiversité, beaucoup d'animaux sauvages, d'arbres, mais aussi des micro-organismes. Ils sont là depuis la nuit des temps, ils ne nous ont jamais embêtés jusqu'à ce qu'on rentre dans cet espace."

 

"C'est nous les humains qui créons les conditions pour que de nouvelles maladies infectieuses émergent. C'est ce que montrent les scientifiques sur les cinq continents et ça depuis des dizaines d'années."

L'élevage intensif favorise ensuite la transmission vers l'homme. Il faut un intermédiaire entre les animaux sauvages et l'homme, pour "humaniser" le virus. "Si c'est un cochon dans un élevage intensif : bingo ! Le cochon a 90 % de gènes en commun avec l'homme et dans un élevage intensif, ils sont tous semblables génétiquement et immunodéprimés".

La globalisation permet ensuite une large diffusion des épidémies, "ce qui arrive à l'autre bout du monde, arrive chez nous le temps d'un avion".

"Si les vertébrés continuent de disparaître, c'est nous qui allons disparaître. Nous faisons partie de la biodiversité. À force de la détruire, ça nous revient dans la figure".

 

Un désastre annoncé

Il y a cependant un motif d'espoir pour la journaliste d'investigation. "Ça donne sens à ce qu'on a vécu pendant 3 ans, avec le Covid-19. Ça ne tombe pas du ciel. S'il y a des causes, on peut agir". Agir signifie des changements de consommation importants, car la déforestation est provoquée par de nombreux facteurs : plantation de soja pour nourrir le bétail, exploitation des mines, monocultures de caoutchouc, etc. 

"La biodiversité, ce n'est pas un supplément d'âme pour bobo-ecolos à vélo, dont je fais partie. C'est vraiment notre maison commune. Si nous ne protégeons pas la biodiversité, nous allons disparaître, comme les lémuriens de mon film".

 

La journaliste lance un appel aux citoyens, pour qu'ils fassent pression sur les politiques : "faute de quoi, on va vers un désastre annoncé, pas pour dans 2 000 ans, mais pour nos enfants". 

Marie Monique Robin a parcouru le monde pour réaliser des investigations reconnues à l'international. Prix Albert Londres, Prix Olivier Quemener-Reporters sans frontières, Grand Prix du Festival international du reportage d’actualité et du documentaire de société, entre autres ...une carrière impressionnante et une filmographie engagée notamment sur les question d'environnement. 

 

Le documentaire La fabrique des Pandémies, lui aussi multi primé est à découvrir sur France.TV 

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Voici le résultat de la presse papier locale :

Ouest-France

Quimperlé-concarneau

Le Télégramme

Quimperlé du 21 juin 2025 (article incomplet mais l’essentiel y est)

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