Actualisé le 28:11:2023 09:00

Tribune libre
Billets d'humeur
Si nous ne protégeons pas la biodiversité,
nous allons disparaître comme les lémuriens...
C'est un véritable cri d'alarme que lance Marie-Monique Robin.
Pour son documentaire "La fabrique des pandémies", la journaliste d'investigation a parcouru 8 pays pour rencontrer les scientifiques qui travaillent sur l'origine des épidémies.
D'où viennent les épidémies ? C'est l'enquête qu'a menée Marie-Monique Robin dans son documentaire "La Fabrique des pandémies". Pour trouver des réponses, la réalisatrice aux multiples prix, est partie à la rencontre de scientifiques sur les cinq continents. Tous font le même constat : la santé humaine est profondément liée à celle des écosystèmes.
Une épidémie de pandémies
Si l'on pense d'abord au Covid-19 quand on parle d'épidémie mondiale, la situation est loin d'être nouvelle. Dans le documentaire "La fabrique des pandémies", un scientifique n'hésite pas à parler "d'épidémie de pandémies."
"En fait, la liste est très longue, explique Marie-Monique Robin. Depuis la seconde guerre mondiale, il y a plein de nouvelles maladies qui ont émergé, sida, chikungunya, Ebola, Mers ...". Des maladies qui ont en commun d'être des zoonoses, des maladies infectieuses qui passent de l'homme à l'animal.
Trois principales causes
Comment expliquer cette explosion d'épidémies ? Trois éléments sont mis en avant par les scientifiques : la déforestation, l'élevage intensif et la globalisation.
La déforestation favorise l'émergence de maladies. "Il y a une grande biodiversité, beaucoup d'animaux sauvages, d'arbres, mais aussi des micro-organismes. Ils sont là depuis la nuit des temps, ils ne nous ont jamais embêtés jusqu'à ce qu'on rentre dans cet espace."
"C'est nous les humains qui créons les conditions pour que de nouvelles maladies infectieuses émergent. C'est ce que montrent les scientifiques sur les cinq continents et ça depuis des dizaines d'années."
L'élevage intensif favorise ensuite la transmission vers l'homme. Il faut un intermédiaire entre les animaux sauvages et l'homme, pour "humaniser" le virus. "Si c'est un cochon dans un élevage intensif : bingo ! Le cochon a 90 % de gènes en commun avec l'homme et dans un élevage intensif, ils sont tous semblables génétiquement et immunodéprimés".
La globalisation permet ensuite une large diffusion des épidémies, "ce qui arrive à l'autre bout du monde, arrive chez nous le temps d'un avion".
"Si les vertébrés continuent de disparaître, c'est nous qui allons disparaître. Nous faisons partie de la biodiversité. À force de la détruire, ça nous revient dans la figure".
Un désastre annoncé
Il y a cependant un motif d'espoir pour la journaliste d'investigation. "Ça donne sens à ce qu'on a vécu pendant 3 ans, avec le Covid-19. Ça ne tombe pas du ciel. S'il y a des causes, on peut agir". Agir signifie des changements de consommation importants, car la déforestation est provoquée par de nombreux facteurs : plantation de soja pour nourrir le bétail, exploitation des mines, monocultures de caoutchouc, etc.
"La biodiversité, ce n'est pas un supplément d'âme pour bobo-ecolos à vélo, dont je fais partie. C'est vraiment notre maison commune. Si nous ne protégeons pas la biodiversité, nous allons disparaître, comme les lémuriens de mon film".
La journaliste lance un appel aux citoyens, pour qu'ils fassent pression sur les politiques : "faute de quoi, on va vers un désastre annoncé, pas pour dans 2 000 ans, mais pour nos enfants".
Marie Monique Robin a parcouru le monde pour réaliser des investigations reconnues à l'international. Prix Albert Londres, Prix Olivier Quemener-Reporters sans frontières, Grand Prix du Festival international du reportage d’actualité et du documentaire de société, entre autres ...une carrière impressionnante et une filmographie engagée notamment sur les question d'environnement.
Le documentaire La fabrique des Pandémies, lui aussi multi primé est à découvrir sur France.TV
26 novembre 2023
Rénovation ou Méthanisation, cherchez l’erreur
de l’association SOS Segala Nature 81 TARN
2 novembre 2023
Avec la participation de Jean-Pierre Jouany, Directeur de recherche (honoraire) à l'INRAE.
Merci de reprendre l'info sur vos réseaux.
17 septembre 2023
La justice pointe les dysfonctionnements de la méthanisation :
D’après l’association Eau & Rivières de Bretagne au 04 octobre 2023

14 août 2023
"A" comme agriculture où "D" comme déchèterie
Il nous avait "vendu" la méthanisation vertueuse pour utiliser ses inter-cultures, pas de maïs comme les allemands, et pas d’agrandissements sauf si "on" l’y obligeait, pas d’odeurs, etc.
Depuis des mois, par manque d’intrants végétaux issus de l’exploitation, l’usine tourne au "jus de camion".
Mauvaise gestion ?
J’men foutisme ? Incompétence ?
Presque tous les jours, une citerne parcourt des kilomètres pour alimenter le site, remplie d’une soupe de déchets issus de collectivités diverses de la région parisienne.
Loin de ressembler au projet "vertueux" initial, un nouveau métier est né.
O’Terres Energies est devenu une sorte de déchèterie de campagne au service des villes, l’agriculture a perdu sa noblesse.
11 août 2023
Encore un bonimenteur d’amphithéâtre qui ne voit pas plus loin que ses slides ... A partager
Du BFM à l'état brut, où comment informer sans réfléchir !
BFM Stratégie
(Cours n°156):
La Bretagne peut être à l'économie circulaire agricole ce que la Californie est à l'industrie du Net - 03/07
3 juin 2023
Puanteurs récurrentes.
Un riverain du méthaniseur de TotalEnergies de Gramat (Lot) écrit une énième fois à la préfecture, députés, maire, TotalEnergies, etc.
22 mai 2023
Recours contre l’arrêté préfectoral concernant l’implantation d’un méthaniseur au Lion d’Angers en Maine et Loire
18 mars 2023
Communiqué concernant l’extension de l’unité de méthanisation de Gannedel
23 février 2023
Le Collectif de Lamazère/l'Isle de Noé pour un avenir préservé
et l'Association Abivia, bien vivre en Astarac et Fezensac (Gers) ont organisé vendredi 3 février 2023 dans la salle des fêtes de l'Isle de Noé une réunion d'information concernant un projet d'usine de méthanisation à Lamazère au coeur du futur Parc Naturel Régional ASTARAC.
14 février 2023
Grosse mobilisation des habitants du Sud-Essonne sur le méthaniseur d’Angerville
26 janvier 2023
Des prairies permanentes qui disparaissent chaque année dans le Grand Est. Pourquoi autant de prairies sont-elles retournées chaque année dans cette région ?
Diminution du nombre d'élevages, évolution du mode d'alimentation, développement important de la méthanisation, marché plus favorable aux grandes cultures... Les causes sont multiples et difficiles à identifier.
Alors que les prairies ont un rôle majeur dans la filtrations des eaux et les crues !
Et après cela on nous soutient que ce n’est pas plus de 15% (promis, juré !) mais si on multiplie le tout par 7000 (métha à venir), que restera-t-il pour les cultures alimentaires et pour retenir l'eau en effet ...
Jacqueline (Arzal en danger)
17 janvier 2023
Communiqué du Collectif Camse Collectif d'Alerte à la Méthanisation en Sud-Essonne