Mise à jour le 30:04:2025 08:50

Méthanisation
Prospective
biométhanisation de Rivière-du-Loup.
Réussir la transition énergétique en France
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L’Institut négaWatt, filiale opérationnelle de l’association, a été créé en 2009. Il a pour vocation de préparer et d’accompagner la transition énergétique dans les territoires en s’appuyant sur les propositions du scénario négaWatt. Labellisé "entreprise solidaire", l’institut est un incubateur de projets pilotes en matière de transition énergétique. Il développe notamment depuis plusieurs années, dans une approche partenariale, un dispositif opérationnel de rénovation énergétique des maisons individuelles baptisé DORéMI.
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Le scénario négaWatt est un exercice prospectif pour la France : le futur qu’il explore ne constitue en rien une prédiction mais représente un chemin possible. Il trace la voie d’un avenir énergétique souhaitable et soutenable, et décrit des solutions pour l’atteindre. Il a notamment pour but d’inciter et d’aider les décideurs à intégrer les impératifs de long terme dans les décisions de court terme.
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24 avril 2025
Méthanisation en Beaujolais (69) : du biogaz produit à partir de biodéchets
On n’arrête pas le progrès, jusqu’au où irons-nous ? Au moins on ne cultive pas des céréales dédiées aux méthaniseurs, qui ne nourrissent pas la population et n’occupe pas le sol pour rien
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La production de gaz naturel liquéfié à partir des déchets est mise de côté. L’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup fera finalement de l’argent avec les déchets de table en vendant du gaz naturel comprimé plutôt que liquéfié, moyennant un autre investissement, cette fois de plus de 2 M$.
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Depuis plus de deux ans, l’usine n’arrivait pas à liquéfier son biogaz produit à partir des vidanges et perdait de l’argent plutôt que d’en faire.
Énergir, qui achètera le gaz comprimé, vient sauver la situation financière de la société qui gère cette usine construite au coût de 28 M$.
Les objectifs au niveau de l’environnement étaient atteints, mais l’usine ne rapportait pas un sou aux citoyens comme c’était prévu.
Un changement sur le marché commercial, alors que la clientèle d’Énergir est prête à payer plus pour du gaz naturel comprimé plutôt que liquéfié, explique ce changement de cap.
"Ça vient assurer la sécurité financière. Ça va alléger la tâche des administrateurs", admet le président de la SÉMER (Société d’économie d’énergie renouvelable), Michel Lagacé. Les propriétaires sont à 80 % les contribuables de la Ville et de la MRC de Rivière-du-Loup.
Investissements
La SÉMER peut donc enfin respirer, mais il faudra encore investir, cette fois 2,3 M$ pour l’achat d’un compresseur et pour faire des modifications techniques qui permettront de transporter le gaz directement dans le réseau d’Énergir.
Le gouvernement du Québec a été interpellé pour obtenir de l’aide financière. On pense pouvoir vendre le gaz en 2020, ce qui rapportera 2,5 M$ par année, plus que ce qui était prévu avec le gaz liquéfié.
"Si par exemple les camionneurs avaient été intéressés à payer beaucoup plus cher un carburant 100 % renouvelable, le modèle d’affaires serait resté au gaz naturel liquéfié. Mais étant donné que les clients, qui eux sont intéressés à payer beaucoup plus cher, sont connectés sur le réseau, on est arrivés à ce modèle d’affaires de le transporter et l’injecter dans le réseau", indique Étienne Champagne, vice-président, Projets majeurs et développement des marchés émergents chez Énergir.
Déboires
Depuis sa mise en activité en 2016, l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup a rencontré toutes sortes de difficultés et n’arrivait pas à liquéfier le biogaz: manque de déchets, inondation, tuyaux brisés et difficultés techniques.
La faible participation des citoyens au bac brun représente aussi un défi. L’usine reçoit 3600 tonnes des résidents, mais veut en recevoir 17 000.
La société perd 100 000 $ par mois et le déficit se chiffre à plus de 5 M$. On ignore combien de temps il faudra pour rattraper ce désastre financier.
Les dirigeants ne mettront toutefois pas une croix définitivement sur la version liquéfiée.
"On ne dépensera pas des sommes assidues pour s’entêter. On va plutôt regarder les deux marchés et se concentrer (pour le moment) à produire du gaz naturel comprimé", dit Éric Tremblay, du partenaire privé Terix-Envirogaz.
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20 janvier 2025
Assécher le biogaz en utilisant des polymères ...
Quand on sait l'action des plastiques dans les sols, lorsque les digestats seront épandus .... voilà qui promet !
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18 novembre 2024
Consultation publique du 13 novembre 2024 au 3 décembre 2024
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15 novembre 2024
Inscrivez-vous et préparez vos arguments !
Webinaire :
La biodégradabilité des emballages de pré-collecte des biodéchets en méthanisation.
Le 13 décembre 2024 de 10h30 à 12h.
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11 novembre 2024
Fruits et légumes invendus qui filent tout droit dans un méthaniseur !
Nourrir des personnes dans le besoin, ca ne leur vient pas à l’idée ?
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18 juillet 2024
Volatilisations, excédents… Les effluents d’élevage ont un potentiel qui est parfois sous exploité à l’échelle du territoire En cause ? Une gestion individuelle de l’épandage, contrainte par les surfaces disponibles de chaque éleveur. Pour permettre une meilleure allocation de ces intrants, les Instituts techniques ont mis au point un calculateur ../..
Mais le principal bémol, c’est que la filière méthanisation génère des excès d’effluents.
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16 juillet 2024
Il faut éviter les émissions de méthane dues aux tas de fumiers en bout de champ,
alors ... on met les tas sur les zones d'intrants de méthanisation. Comme ça ils émettent du méthane mais pas en bout de champ !
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9 février 2024
Du maïs pour l’élevage ou la production d’énergie ?
Agriculture nourricière ou énergie: il faut choisir… ou pas
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